top of page

Kim Jiyoung, née en 1982 : Une réflexion sur les inégalités sociales entre hommes et femmes

  • Photo du rédacteur: E. Gonçalves
    E. Gonçalves
  • 28 déc. 2024
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 9 janv.


J’ai récemment terminé le livre Kim Jiyoung, née en 1982, et il est devenu l’un de mes coups de cœur littéraires, mon deuxième livre préféré. Écrit avec une simplicité touchante, ce récit en première personne offre un regard réaliste et percutant sur ce que signifie être une femme dans une société marquée par des inégalités profondes.


Ce livre aborde un sujet qui m’a toujours touché, surtout en tant que femme ayant moi-même vécu certaines de ces réalités sociales. Parmi les thèmes qui me touchent particulièrement figurent la méchanceté gratuite liée aux différences de sexe, de race, de religion ou de classe sociale. Bien que nous soyons tous différents, nous méritons tous le respect, des droits égaux et des opportunités équitables. J’aime croire que chacun a la liberté de choisir son propre chemin, indépendamment de son origine ou de son appartenance sociale.


Mais revenons au livre.

L’histoire suit Kim Jiyoung, une femme coréenne, qui illustre à travers sa vie les privilèges dont bénéficient les hommes et les obstacles auxquels les femmes sont confrontées. Elle relate des moments marquants de son existence, depuis son enfance jusqu’à l’âge adulte, montrant comment la société patriarcale a influencé et compliqué son parcours.


Les thèmes abordés sont variés et poignants :


  • Qui est chargé des tâches ménagères à la maison ?

  • Qui a droit à une plus grande portion de nourriture ?

  • Pourquoi l’éducation des filles est-elle reléguée au second plan, tandis qu’elles doivent aider leurs frères à réussir, car leur avenir est jugé plus important ?

  • L’harcèlement dans les transports publics, à l’école ou au travail.

  • L’idée que seuls les hommes peuvent être des leaders.

  • La difficulté pour une femme de trouver un emploi, de se faire respecter au travail et l’écart salarial.


Un aspect particulièrement marquant du livre est la manière dont il aborde la santé mentale. Kim Jiyoung finit par souffrir de troubles psychologiques, conséquence directe de la pression constante qu’elle subit tout au long de sa vie. La société minimise ou ignore souvent la détresse émotionnelle des femmes, la réduisant à une faiblesse ou à une exagération. Ce livre met en lumière l’impact insidieux du patriarcat sur la santé mentale des femmes, soulignant à quel point le poids des normes sociales et des inégalités peut briser un individu.


Le livre explore aussi les attentes oppressantes imposées aux femmes dans leur rôle de mères. Une femme au foyer est souvent critiquée, accusée de « profiter » de l’argent de son mari, alors qu’être mère au foyer est un travail exigeant et essentiel. À l’inverse, une femme ayant une carrière est jugée pour « négliger » sa famille, comme si réussir professionnellement et être une bonne mère étaient incompatibles. Bref, quoi qu’elles fassent, les femmes semblent toujours condamnées à être jugées.


En tant que femme, ce livre a réveillé une révolte en moi. Il met en lumière une vérité amère : les femmes sont constamment jugées, tandis que les hommes sont souvent glorifiés pour le strict minimum. Si une femme choisit de rester à la maison pour s’occuper de sa famille, c’est son droit, et cela mérite autant de respect que n’importe quel emploi. Si elle décide de poursuivre sa carrière tout en confiant ses enfants à une crèche ou à une baby-sitter, c’est également son choix et personne n’a à le remettre en question. Chaque individu est différent et doit être libre de vivre selon ses propres besoins et aspirations.


Bien que je pourrais m’étendre davantage sur ce sujet, ce n’est pas le but de cette publication. Je veux simplement souligner l’importance de laisser les femmes tranquilles, de respecter leurs choix et de cesser de les juger.


Je recommande vivement la lecture de Kim Jiyoung, née en 1982. Ce livre est une véritable prise de conscience et mérite toute votre attention.


E.


 
 
 

コメント


bottom of page